Recherche par auteur : May, Olivier
331 résultats. Page 13 sur 17.
Lu par : Paula Viala
Durée : 3h. 10min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 26161
Résumé:Que se passe-t-il quand nous n'arrivons plus a dormir et que nous sommes rejetes dans les marges de la nuit? Ce livre de l'insomnie est une libre reflexion sur l'etre au monde des mauvais dormeurs, qui hantent la litterature romantique et le cinema contemporain (somnambules, revenants, zombies). On ne lira pas une these sur les phenomenes du sommeil, mais un essai fragmentaire sur les liens entre l'imaginaire et le corps des etres nocturnes; corps hantes des somnambules hyperesthesiques et corps du scripteur qui recherche ici sa memoire.
Lu par : Myriam Dupuis
Durée : 2h. 13min.
Genre littéraire : Littérature érotique
Numéro du livre : 22532
Résumé:«En dehors de toute considération philosophique, la masturbation représentait le seul et dernier lien qui le rattachait au monde des vivants, fragile clé USB qui se glissait dans la fente bouillonnante de l'activité hystérique d'une planète en mal d'aimer.» Rémy, concepteur de site Internet, la quarantaine, vit dans un univers ou le pixel a remplacé l'épiderme. Il se tient volontairement à l'écart d'un monde qu'il juge irrécupérable, avec pour seule compagnie, les stars du porno des années soixante dix. Des Twins Towers en ruine, aux discours des hommes politiques, en passant par Marseille, la ville où il réside, tout lui est prétexte à la masturbation. Son pénis devient un glaive qu'il brandit devant la médiocrité humaine. Divorcé depuis plusieurs années, hanté par le fantôme de sa stérilité, et fermement décidé à vivre seul, sa vie sera bouleversée par Evelyne, sa voisine de pallier, qu'il observe tous les matins alors qu'elle revient de son jogging. Ils vont entretenir une courte relation dans laquelle les blessures de la chair se nourrissent du désespoir des âmes pures.
Dans les yeux du bourreau: les victimes face à Douch au procès des khmers rouges
Sur, Pierre-Olivier
Lu par : Manon
Durée : 2h. 59min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 28261
Résumé:Le récit du procès Douch, ancien patron du camp 21 au temps des Khmers rouges, par un des avocats des victimes. Entre 1975 et 1979, le génocide a tué près de deux millions de personnes au Cambodge. L'ouvrage raconte les mécanismes de ce procès, l'accusé et sa psychologie, et tente de comprendre le silence des familles des victimes, dont peu se sont constituées parties civiles.
Lu par : Edith Volle
Durée : 9h. 4min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 22981
Résumé:Charly Garlaban reçoit 22 balles dans le corps sur le parking des Halles à Avignon, le 17 janvier 2005. Il sort du coma douze jours plus tard et apprend à tirer de la main gauche. Le maître de la mafia de Marseille veut se venger du Rascous, son lieutenant, et du Pistachier, un concurrent. Mais trop de cadavres tombent, motivant l'enquête de la jeune commissaire Sastre.
Lu par : Gérard Pliquet
Durée : 3h. 48min.
Genre littéraire : Roman d'amour
Numéro du livre : 24361
Résumé:De ce « très grand amour », il faut ici parler au passé, car il n’apparaît qu’au travers de la rupture brutale et définitive d’une longue histoire. Alors que rien ne semblait devoir séparer le couple, il faudra l’irruption de la maladie, et surtout un désaccord fondamental sur le traitement à adopter, pour faire voler l’harmonie en éclats. Lorsqu’on découvre chez le narrateur un cancer de la prostate à un stade assez avancé, celui-ci décide, pour préserver sa virilité, de refuser l’ablation chirurgicale, préférant les incertitudes et les effets secondaires d’un traitement par curiethérapie. Aux yeux de sa compagne, il fait le mauvais choix – opposition radicale qui provoquera la rupture. De cette expérience doublement douloureuse, et qui ne lui est pas tout à fait étrangère, l’auteur a tiré ce roman qu’il considère comme « purement imaginaire, sauf l’amour, le cancer et moi-même ». Entre autobiographie et autodérision, alors que pendant le cancer la vie continue, le narrateur s’interroge, et nous interroge, sur les choix cruciaux qui se posent inéluctablement au cours d’une existence, et sur l’incommunicabilité qui peut s’installer entre deux êtres qui se croyaient intimes.
Lu par : Tessa Poutrel
Durée : 2h. 56min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 24080
Résumé:Depuis qu’Olivier Delorme a trahi H&O pour passer chez le grand éditeur parisien Braisaillon, sa carrière a pris une nouvelle dimension. R.A.Z., son dernier roman, caracole en tête des ventes. Il figure même dans la liste des candidats au Goncourt… Cependant, tandis qu’il entame la tournée des salons du livre de province, son concurrent le plus sérieux, Flavien Regbeyzel — célèbre auteur de L’Obsession du médiocre et de Roman sous GHB —, est retrouvé assassiné. Puis c’est au tour de Marie-Monique Sénéchal, également bien placée dans la course avec son inoubliable Salamandre de Carinthie, de se faire trucider… Un autre fait troublant achève de jeter la confusion dans la vie de l’auteur : un mystérieux lecteur lui écrit que R.A.Z. est entièrement calqué sur sa propre vie ! Avec Comment je n’ai pas eu le Goncourt, Olivier Delorme brosse un tableau féroce et drôle du milieu littéraire, ses fausses gloires et ses vraies intrigues, tout en nous embarquant pour un tour de France des salons du livre ransformé, cette année-là, en un allègre jeu de massacre.
Lu par : Manon
Durée : 9h. 16min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 27136
Résumé:Olivier Bouzy replace le personnage de Jeanne d'Arc, son vécu, sa culture, ses ambitions et son action dans le contexte de son époque.
Lu par : Nina Pantic
Durée : 2h. 33min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26023
Résumé:A la fin du XIXe siècle, le baron Pierre de Coubertin s'inspire du modèle universitaire britannique pour promouvoir en France les vertus du sport. Son objectif est double. D'abord, il aspire à prémunir la jeunesse contre l'oisiveté, le sexe et la pensée socialiste. D'autre part, il veut remettre au goût du jour les jeux Olympiques de la Grèce antique, exaltant la compétition comme moyen de réunir tous les quatre ans des hommes de toutes nationalités. D'abord vitrine du colonialisme, les Jeux seront délibérément instrumentalisés par les pouvoirs politiques - la triste édition de Berlin 1936 en est l'exemple le plus éloquent. Le Comité international olympique, pour assurer d'abord sa survie puis sa prospérité, a confié ses intérêts aux entreprises privées et aux chaînes de télévision, afin d'offrir aux spectateurs une image idéalisée de la mondialisation néolibérale. Le sacrifice quadriennal des athlètes sur l'autel de l'olympisme est absolu : dopage, concurrence effrénée, publicité, entraînements intensifs, pressions psychologiques - réalité masquée par un discours pacifique et généreux. A la veille des Jeux de Pékin, le propos d'Olivier Villepreux est clair : il est temps d'en finir avec le CIO, autorité supra-nationale illégitime, et avec les jeux Olympiques, spectacle mensonger de "l'amitié entre les peuples".
Lu par : Patrick Kaplan
Durée : 3h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21449
Résumé:On l'appelait " l'Américain ". Après le Débarquement, il avait rencontré ma mère lors d'un bal donné à Rouen, en l'honneur des libérateurs. Et il s'était fixé en Normandie. Il me battait beaucoup. Il battait, surtout, beaucoup maman. C'est pourquoi j'ai passé mon enfance à vouloir le tuer. Ma haine contre lui ravagea tout en moi, ma lucidité et mon humanité. Jusqu'à sa mort. Mais jamais je n'oublierai le sourire souffrant qu'il traînait partout et qui, aujourd'hui encore, me fend le cœur.
Lu par : Marie-José Caillard
Durée : 7h. 40min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21107
Résumé:C'est l'histoire d'un type qui raconte à la fille de son meilleur ami, mort depuis longtemps, ce que fut leur jeunesse à l'époque presque fabuleuse - la fin des années 60 - où l'on croyait dur comme fer à la Révolution. Internet n'existait pas, ni le TGV ni les portables ni le câble ni les walkman ni les répondeurs. Les pavillons de Baltard ouvraient encore leurs parapluies au-dessus du ventre de Paris, la télé était en noir et blanc, le président Pompe allait succéder à de Gaulle. Au Vietnam la " guerre du peuple " défaisait la puissance américaine, les impérialistes étaient des tigres en papier, la Chine était rouge pour l'éternité, le Che plus grand mort que vivant. L'Internationale serait le genre humain. C'était dans la nuit des temps... Voici donc la vie très horrifique de Martin et de son ami Treize, et du reste de la bande, Fichaoui-dit-Julot, Reureu l'Hirsute, Momo-Mange-serrures, Judith et Chloé, Roger le Belge, tous les autres, les saints et les balances, les castagneurs et les pleutres, les rebelles et les fayots, avec leurs faits et prouesses épouvantables... Il y a dans cette histoire du grotesque mais aussi de la poésie brute, la bêtise y côtoie beaucoup de romantisme, on peut appeler ça comme ça. La scène, le récit, se passe la nuit, dans une voiture qui tourne inlassablement sur les périphs, comme une navette spatiale satellisée autour de Paris. Moteur !
Lu par : Robert Flamant
Durée : 10h. 8min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 22338
Résumé:Une nouvelle console de jeu est inventée, la DREAMS. Le joueur porte des lunettes qui le ponge dans un système de réalité virtuelle très élaboré, et il dispose d'un gant qui lui permet, en pointant son doigt, de se diriger. Le système est révolutionnaire, et les ventes fonctionnent très bien, surtout que nous approchons de la période de Noël. Cependant, deux ou trois enfants ont été retrouvés, dans divers états d'Amérique, morts dans des circonstances indéterminées. L'affaire n'aurait peut-être pas éveillé la curiosité de Jim MacNeal, si les quelques enfants n'avaient pas un même vif intéret pour les jeux vidéos, et en particulier la Dreams. Sa curiosité n'aurait peut-etre pas été éveillée non plus si son beau fils n'avait pas lui aussi cette console de jeux ...
Durée : 3h. 26min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 21886
Résumé:Une grenouille qui cuit sans s'en apercevoir, un bambou qui pousse tardivement, une chenille qui peine à déchirer son cocon, une vipère qui se réchauffe... De ces sept histoires du monde entier, nous pouvons tirer sept leçons de vie fondamentales. Ce livre nous invite à un voyage allégorique à travers des fables universelles, animalières et végétales, qui nous parient toutes d'évolution, de conscience et de résilience. Un livre pareil à un fruit dont les sept pépins, condensés de vie et de sagesse, aideront chacun à planter son, propre jardin...
Lu par : Francine Joxe
Durée : 7h. 8min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 21838
Résumé:Parce qu'il a découvert le moyen de sauver des millions de vies, il se trouve confronté à sa propre mort. Martonne, quarante ans, directeur d'un laboratoire indépendant, vient de mettre au point une molécule qui va révolutionner le traitement du cancer du poumon. Poussé à la faillite par les recherches pour créer son médicament, il refuse pourtant la proposition de rachat de Calixte Ellsner, P-D.G. du numéro deux mondial de la pharmacie, homme d'affaires pervers, assoiffé de vices autant que de richesse. Pour avoir osé dire non, Martonne voit sa vie se disloquer bientôt, il n'est plus qu'une cible misérable que poursuivent autant la police que les tueurs d'Ellsner. Dans sa fuite éperdue, trouvera-t-il la réponse à la question qui le ronge depuis la mort étrange de sa femme ? Du Japon à Djibouti, de Saint-Pétersbourg à Rotterdam, de Berlin au Caire et du Languedoc aux glaciers des Alpes, la quête d'un homme à la lisière de la mort et qui veut enfin connaître les vérités de sa vie.
Lu par : Catherine Jauve
Durée : 10h. 49min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 26675
Résumé:Porquerolles : un cadavre, dévoré par les crabes, est découvert sur une plage. La disparition soudaine du corps après l'autopsie brouille les cartes. Par fidélité au passé, un homme et une femme vont chercher à savoir : Paul Cabrera, flic marseillais aux allures de loubard, et Meredith O'Brien, sœur de la victime et psychanalyste américaine. Tout les oppose. La peur va les réunir. Des cités de Marseille aux couloirs feutrés du pouvoir parisien, de Tahiti aux langues de sable des atolls oubliés, les vérités vont surgir une à une, dérangeantes, terrifiantes. Un jeu de piste macabre où les certitudes voleront en éclats jusqu'à la révélation finale.
Lu par : Marie-Claude Causse
Durée : 5h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23420
Résumé:Au départ de ce roman, un fait divers bien réel : une Chinoise s’est défenestrée à Paris pour échapper à une descente de police – qui, d’ailleurs, ne la visait en rien… De cette tragédie, Olivier Poivre d’Arvor a tiré un roman très original, émouvant, plein de rebondissements et de surprises… En effet, devant ce drame de la Chinoise défenestrée, l’opinion s’est émue et a organisé le voyage de Fan Wen Dong, son propre fils âgé d’une vingtaine d’années. Ce garçon sensible et poétique, à peine débarqué de sa ville de Fushun, va donc passer quelques jours à Paris avant de repartir en Chine avec les cendres de sa mère… Le roman que nous lisons s’inscrit, très exactement, dans cette semaine où s’entremêlent plusieurs trames de destins. Il y a là une femme – qui, précisément, réalise un film sur Marguerite Duras et qui rencontre « l’amant » chinois par hasard, à la faveur d’un accident de voiture. Il y a aussi un militant des droits de l’homme, un certain Schwartz, qui semble considérer Fan Wen Dong comme son fils… Ce Voyage du fils tisse, en brefs chapitres, une étrange histoire d’amours, de solitudes, de rencontres intenses. Olivier Poivre d’Arvor y raconte l’impossible face-à-face de la Chine et de l’Occident, du nanti et du démuni, de l’exilé et de son hôte…
Lu par : Isabelle André
Durée : 6h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22598
Résumé:À travers la recherche de leur soeur, Olivier et Patrick Poivre d'Arvor esquissent le portrait d'une relation fraternelle complexe, parfois difficile mais vibrante de beauté et de délicatesse. Chaque chapitre, donnant successivement la parole à l'un et à l'autre, retrace une quête au long cours, prétexte à redécouvrir des liens qui s'élèvent au-delà des différences. Espoirs et songes d'enfants, aïeux vrais ou rêvés, et surtout cette absente si présente dans leur coeur : ce sont autant de souvenirs, d'êtres et de voyages qui les unissent indéfectiblement. Ce roman réussit l'exercice périlleux de superposer deux styles, deux personnalités, deux voix qui résonnent et se répondent sans jamais se faire d'ombre. Dans une harmonie que seuls des frères pouvaient créer, ce retour aux sources, d'une tendresse et d'une poésie infinies, émeut par sa sincérité.
Lu par : Manon
Durée : 12min.
Genre littéraire : Contes et légendes
Numéro du livre : 28592
Résumé:Lors d'un hiver très froid, un bûcheron sans travail part chercher à manger dans la forêt pour ses nombreux enfants. Après une longue marche, il découvre la maison de la sorcière au nez de fer...
Lu par : Richard Lefèvre
Durée : 11h. 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26739
Résumé:Qu'il s'agisse d'inégalités de traitement en fonction du sexe, de la race, de la sexualité, de la religion, de l'origine, des handicaps, de la santé, les discriminations sont aujourd'hui perçues et combattues comme la figure centrale des injustices. S'il est indispensable de les décrire et de les mesurer, il faut aussi que l'on sache mieux comment elles sont vécues par celles et ceux qui les subissent. L'écart est grand, en effet, entre les inégalités objectives et la manière dont les personnes les ressentent et, surtout, dont elles les tiennent pour justes ou injustes. Pourquoi moi ? s'efforce de rendre compte de ce vécu plus divers qu'il n'y paraît. De l'"expérience totale" qui fait de la discrimination le coeur de l'identité et du rapport au monde des individus à la distanciation que d'autres parviennent à installer grâce à un ensemble de stratégies et de tactiques, se déploie un espace de discriminations ressenties de façon plus ou moins intense. Ces expériences sont déterminées par le jeu complexe des conditions sociales. Ainsi les plus discriminés ne sont pas nécessairement ceux qui éprouvent les sentiments d'inégalité les plus aigus. La comparaison entre l'école et l'hôpital montre que les discriminations sont perçues de façon très différente dans ces institutions pour lesquelles la diversité des cultures et des personnes ne constitue pas le même enjeu. Les discriminations et les luttes qu'elles entraînent révèlent de profondes transformations de notre vie sociale et de nos subjectivités ; non seulement elles dévoilent des injustices intolérables, mais elles montrent comment les individus essaient de se construire comme les sujets de leur liberté et de leur identité quand l'ordre social perd de son unité et de son ancienne légitimité.
Lu par : Manon
Durée : 6h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 27577
Résumé:Exilé du royaume d'Espagne, Miguel de Cervantès est capturé en 1575 par des pirates et retenu prisonnier à Alger, capitale du commerce en Méditerranée. Avec son frère Rodrigo, il bénéficie d'un régime de faveur et peut évoluer dans la ville, prison à ciel ouvert, en attendant d'être échangé contre rançon. Miguel pense à s'évader lorsqu'il tombe amoureux de Zohra, la fille de Hadji Mourad.
Lu par : Françoise Clerc-Renaud
Durée : 12h. 3min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21845
Résumé:Voyageuse intrépide en son temps, mythique aujourd'hui, Ella Maillart (1903-1997) fut bien cette " femme du globe " dont parlait Paul Valéry. Née à Genève dans un milieu aisé, elle ne rêvait que de fuir une Europe égoïste. À peine sortie de l'adolescence elle s'en va. Sur mer, d'abord, puis à travers les steppes et les monts d'Asie centrale, à la recherche des nomades. Elle ira traîner son regard d'azur en Chine, en Afghanistan, en Inde, traversant maintes contrées dangereuses avec une ténacité qui n'a rien à envier à celle d'Alexandra David-Néel. Mais son goût de l'aventure n'est que de façade : ce qui lui importe, c'est la rencontre de l'autre, sous une yourte kirghize comme au pied des bouddhas de Bamyan, pour mieux se découvrir soi-même.